Christophe Willem « Le Chagrin »

 

S’il on devait décrire le chagrin,
On dirait qu’ce n’est rien.
Ce n’est pas la défaite, le chagrin
Ce n’est pas le destin.
Ces choses et le cœur gros ça brûle dans un coin
c’est l’enfance qui nous tombe des mains.

 

Quand on aura cent ans,
Le moindre chagrin ne serait caresse.
encore brûlant, encore emmêlé de quelques jeunesses
Et sali comme le vent.

 

(hou hou ou ou ou, ou ou ou ou)

 

S’il on devait décrire le chagrin,
On dirait qu’c’était bien.
Ce n’est pas le naufrage, le chagrin.
C’est l’averse en chemin.

 

C’est doux, à leurs genoux
Ça creuse nos reins
Ça réveille en larmes nos matins.

 

Mais quand on aura cent ans,
Le moindre chagrin nous fera tendresse.
encore tremblant, encore envoûté par quelques jeunesses,
Comme en sanglot l’ancien.
Je vais et je viens.
Comme si de rien
Sans toi pourtant
Perdu en chemin.
De nous il ne reste rien,
Rien qu’un drôle de chagrin.

 

Mais quand on aura cent ans,
Le moindre chagrin ne serait caresse.
encore brûlant, encore emmêlé de quelques jeunesses
On aura cent ans,
Le moindre chagrin nous fera tendresse.
encore tremblant, encore envoûté par quelques jeunesses
Comme en sanglot l’ancien.

 

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