Igit « Ces Océans Immenses »

 

La ligne est fine
Entre la valse et la transe
Avons nous tourné trop vite
Sommes nous trompés de cadence
Le chemin est court
Entre regard et transparence
Avons nous trop fixé le vide
De ces océans immenses

 
Au diable les parapluies
Marchons sous la tempête
Amoureux trempés ruisselants esthètes
Au diable les abris
Cheminons contre le vent
Contre le vent et les marées
Dégoulinants amants amarrés

 
Coulons l’encre
N’abusons point la déchéance
Trop de plumes brisées sur
Ma muse la distance
Cet orchestre endormi
Attends pour fuir la dissonance
Deux poitrines réunies
Et quelques pas de danse

 
Au diable les parapluies
Marchons sous la tempête
Amoureux trempés ruisselants esthètes
Au diable les abris
Cheminons contre le vent
Contre le vent et les marées
Dégoulinants amants amarrés

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